Sophie de malheur

Sophie a 8 ans et demi, elle aime les marshmallows, les jus de pommes en brique et les histoires en vrac.

Elle aimerait bien aimer l’école, mais l’école elle dit toujours : Peut mieux faire, a du mal à s’intégrer, manque de concentration, toujours dans la lune et les autres ils disent comme ça : T’es plus ma copine, je t’aime, je t’aime plus, qu’est ce qu’elle fait ta maman ? Il est où ton papa ?

Comme si tout ça n’avait pas d’importance, mais pour SOPHIE ça en a beaucoup d’importance LES MOTS, ça résonne, ça fait du bruit et ça heurte comme des gros cailloux, ça fait des gros boums, des phrases comme des obus qu’il faut FUIR.

Alors SOPHIE  philosophe seule, toute seule, s’interroge sur LA VIE, LE DÉSIR, LE CONSENTEMENT, LA SOLITUDE, LES RÊVES, ça au moins elle sait faire et bien faire !
Quand on l’envoie au coin elle s’en fiche, de toute façon c’est son moment préféré LA Méditation !

SOPHIE, c’est l’enfant qui est plus en avance qu’en retard, si seulement on savait l’écouter.
Car SOPHIE n’a pas peur de poser des questions, de se tromper, n’a pas peur de rater et d’échouer. Surtout, elle n’a pas besoin de suivre des règles, de se comporter d’équerre et de lever la main pour se faire écouter, remarquer.

Un spectacle drôle sur la tristesse, la violence et la solitude de l’enfance.